LA BOÎTE A L’ÊTRE 47


LA BOÎTE A L’ÊTRE 47

9H40, par Pergolèse encore transporté avec son Stabat Mater qu’a mis Louise, je trie l’effet angélique de la mèche qui dépasse des zèles, une amorce de virage peint balançant son message à ma main gauche. Les choses de la vie ça roule comme un pneu seul sur la route, détaché du véhicule. Las de ne rien voir qui soulève, produit un grincement dans le coude de la lampe à huile. Et la lumière baisse. Les bas-de-côtes ont des nostalgies qui en appellent aux montées en danseuse. L’effort des reins debout sur les manivelles. Un afflux de petites-maisons presse au bord du gros arbre. L’homme de rien m’emmerde. S’il n’a rien dans le tube, pourquoi le tenir devant au pinceau ? Je vois bien au regard que m’envoie l’oiseau à quoi il tance.

La solitude est encline à la création

En fait l’artiste s’appauvrit quand la réussite sociale le détourne de la faim.. C’est une injustice sociale au premier abord. Mais l’article de Jour d’Humeur de ce matin chasse le doute. Être moi est mon choix je crèverai d’être Chazal. Que les choses soient claires.

Niala-Loisobleu – 9 Avril 2021

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