
POISSON-VOLANT
C’est grande-marée, l’haveneau allongé sur mon costume-marin et mes pieds-nus allument la marche à pêche
Que mines réjouies, sans chariots lourds de nuages, le marchand de journaux laissé à la consigne, le quai grouille comme un parcours de santé d’amants-guère
L’oiseau vole
le pigeon petit-poids reste accroché à ses casseroles
on n’aime jamais assez
mieux vaut avoir de l’ô-rizon dans l’assiette que du peint-sec
Avant que se lève l’envolée du dernier largué avant la relâche
j’ai mis le raté dans le panier à linge sale
et dit baille-baille au coquillage hermétique méprisant la moule à la frite
Ecaille le mazout des plages, petit-poisson-volant, un déjeuner sur ton herbe sous la robe à panier c’est fastoche
car la nappe de pâquerettes tire à ailes.
Niala-Loisobleu – 2 Avril 2021
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