
LE TANT DES SEMAILLES
Hier était un autre monde aujourd’hui en mutation
à l’horizon, au ponant, l’assemblage du Maître de Chais secrètement se façonne à la sortie de l’alambic
Quelque chose de ce que j’ignore m’inspire confiance
L’oiseau de mon jardin en muant lance le grain au chant de semeur
plumes neuves serre-joint-majeur
Quand la montagne à ouvert son col pour chasser les Comtes, sont restés les aigles là où les tyrans avaient brûlé l’insurgé
De sous les pierres le serpent sorti du noeud n’a pu s’inscrire à la chasse aux oeufs , les cloches à la battue traquent au-devant du creusement du canal qui soutient le fleuve à gagner la mer
Du versant occitan où la langue tourne cette fois la broche pour sauvegarder l’animal sauvagement amoureux de son origine oubliée par un usage lapidaire de l’Histoire de soi, les grappes gonflent le pampre dans l’érection du ceps
Et déambulant autour du puits la chaîne pyrénéenne sort les vieux instruments des étuis des Cirques
Eloignant la mode des promesses qui soutient pour un court-délai encore les incompétents de haut-grade, l’apprenti se tait afin d’écouter et non d’entendre les diarrhées verbales faussement rassurer
Le Grand-Voyage à portée, le remonte-pente dévissé, debout sur nos jambes comme tenant le Beau sans le rabâcher comme un cricket crispant, ce qui reste de tant nous le chanterons pour semer la récolte laissée aux suivants
L’Enfant-Blanchi sert le coquelicot à rougir de sang.
Niala-Loisobleu – 1er Avril 2021
Et c’est dans « l’étui des cirques » que le jongleur joue avec les mots d’ailes ….
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Cet étui où rien de ses biles aurait la manche
porte l’aria en écho au coeur, là où le noyau est tendre…
Merci Delphine.
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L’équilibriste se pose sur le fil de la menthe…
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