RIS D’EAU
A l’appui de la croupe dandine un pas résonnant, l’émoi intime répand sa longue ondulation de crinière. Dressée entre les deux oreilles pulmonaires cette substance gazeuse précise la direction du vent dominant . Un caillou qui parle bien tenu au fond de la poche, draine les vases, restituant ainsi l’identification odoriférante en lieu et place des ténébreux noms latins liés aux calices. La tige piquée droite hors des pailles montre alors la protubérance juste de l’oeil quand par la paupière la nudité dévoilera la forme du secret en préservant le fond. Les gardiens des jarres assurent au monde la pérennité primordiale sans battre-tambour.
A l’arc tendu, mes reins bandent ce que j’ai reçu à transmettre. Quand de la pierre le serpent a cédé le fruit nous avons pu faire l’amour sans craindre l’opprobre.
En voyageant à la pointe du roseau, je laisse à l’âge assez de souplesse aux eaux profondes. Les aisselles de ma fontaine abreuvent les chevaux.
Nialka-Loisobleu – 25/09/19

Nous prenons la barque et ramons, les vagues sont creusées par ton poids et le mien, je te parle tu me parles l’odeur nous dessine et les oiseaux nous pechent , nivelés par le vent et la marée…La mer est là et clapote sous nos mains..Le poplité ouvert à quelque poisson …
J’aimeAimé par 1 personne
La partie trempée tient la voile soulevée
L’air sait les entrées
A part une propension a aimer sans l’écrire de certains
nous prenons l’ô à pleines mains
La poplité moelle et pinéde la gemme en peaux…
J’aimeAimé par 1 personne
Tu chasses les crabes qui viennent grésiller sous ta paume, une mer existe pour effacer les marais…
J’aimeAimé par 1 personne
J’en pince plus pour le frétillant qui converse que pour le dormeur qui aime, Ma, tu sais mes positions fermes et sans concessions…
J’aimeAimé par 1 personne