MERCREDI CEINT
Cette peur feinte des hautes herbes quand du taillis les pigeons de ta poitrine ont éclaté les boutons de ton corsage à fleurs
je m’en souviens
D’un autre âge, nous n’étions qu’enfants jouant au père à la mère, les billes riant à pleines dents sur le lit du ciel de la marelle
Les repasseuses avaient déjà la chaleur aux reins en se racontant la dernière nuit avec le rémouleur
Et tranquille au bord du trottoir le cheval du bougnat attendait pour aller livrer quelques bûchettes et un sac de boulets chez la mère Angèle
En passant par la Butte je te montrerai l’abri douillet de la vigne, à cette heure-ci les pampres sont gorgés, prêts à être vendangés
Au soufflet de l’accordéon matinal, j’aspire les mouvements de ton ventre quand tu pousses à denser un Mercredi buissonnier
Niala-Loisobleu – 11 Septembre 2019

Sous un ciel soluble
tiède de sa promesse déliée
en sinueux rubans de brume
trouver éconduits et déçus
par l’impossible
et son sévère attelage
la corbeille d’osier du regard
dans les traits réconciliés
d’un visage
et les mains mystérieuses
d’une mémoire commune
essentiellement distraites
occupées à se plaire et à chercher
des fleurs d’espoir à nouer
en bouquets.
Quelqu’un en nous ne se résigne pas.
Barbara Auzou
Buissonnière dans l’ âme, j’ai développé le talent d’être physiquement là en étant ailleurs…
Laisse moi un peu de barbe , Mon….
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Le moins strict nécessaire,
Ma…
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Pas de barbe à ras…
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Ah la pôvre….
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