MON DELCO


 

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MON DELCO

 

Parti comme on reste me voici revenu comme je m’en vas faire

Simple métaphore métaphysique d’un adepte du abolissons le sport

j’en ai croisé qui aurait pu être ambulancé tellement ils avaient l’air de souffrir

les bateaux ont leur place au pilotis, la rivière est faite pour eux, moi je trouve, alors qu’un être qui s’esquinte à courir où à marcher avec l’équipement et tenues de circonstance ressemble à un oiseau qui fait gardien de square

quand j’ai pas d’envie c’est fou tous les trucs qui se proposent, ça me percute, d’un coup je dis merde me voici devenu lambda il me faut une aide psychologique. Alors réalisant que ça relève du faux-fou je délasse la camisole de l’ennui, et m’allume à Ma, subséquemment.

 

Niala-Loisobleu – 04/09/19

7 réflexions sur “MON DELCO

  1. La camisole de l’ennui, cékoiça, ça n’existe pas chez nous…
    Pas besoin de faire le tour du pâté de maisons avec une montre connectée pour connaître mon rythme cardiaque, Mon…

    Pourtant

    Pourtant

    Partout

    Des fleurs poussent au filet et au fusain de pièges de papier et les mots peints parcheminent des profils trop épris de pourtours flous

    Reprisent

    Encore

    À la poitrine féroce et lourde la forme et le fond défiant le feu-follet de la peur

    Pouvoirs

    Pour voir

    Aux poumons de peu à la proue poreuse qui répond épouse repousse retient

    Respire

    Palimpseste de la joue épanchée à l’épaule en aparté pour recoudre le fil fendu des pluies fauves affolées poursuivant promettant persiflant en pure perte et

    Permettent

    Au pied effaré

    la fuite

    la refonte

    Par la porte

    La fenêtre

    Ou le ponton

    Barbara Auzou.

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