L’EPOQUE 2019/45 – « LES VILLAGES BLANCS 3
Voici « LES VILLAGES BLANCS III » le quarante-cinquième de cette nouvelle Epoque 2019 avec BARBARA AUZOU.
C’est un travail à quatre mains , merci d’en tenir compte dans vos commentaires et vos like.

|
L’EPOQUE 2019/45
« Les Villages Blancs 3 »
Niala
Acrylique sur/toile 61×46
|
|
On avait promis aux oiseaux Qu’on reviendrait en ce lieu Quand on saurait à qui donner L’air et la main dans les cheveux Passée tout entière après le nuage ancien. Le sein fier monte dans l’amandier et son lendemain La peau aux aguets derrière la valve double du fruit : Ce sera pour bientôt l’apex L’amande pour tes lèvres circonflexes Et la douceur qui s’ignorait passera aux aveux Face à l’autre visage du temps. La pierre vive à son cœur accordée Mûrira sur l’ocre incendiée De nos tendres moments Au bord de ce blanc Par quoi le rouge arrive.
Barbara Auzou. |
Exotique venaison, des ânes au regard d’enfance transportent des étreintes dans de larges paniers
Le tournoiement des pales rafraîchit le chemin des chambres…
J’aimeAimé par 1 personne
La pierre vive s’endort de bien-être, Mon ,contente que son murmure soit parvenu jusqu’à ces deux-là…
J’aimeAimé par 1 personne
L’étouffement libéré avalé a déploiement d’ailes
Au passage du poitrail gonflé le penne se fait gouvernail
Droit dans l’étoile
Deux en un, Ma…
J’aimeAimé par 1 personne
On ne reste plus à la butée des étoiles, Mon…
J’aimeAimé par 1 personne
Le franchissement est effectif
Le baptême l’a laïcisé dans ses fonds, Ma…
J’aimeAimé par 1 personne
» La pierre vive à son coeur accordée » l’entrelacement des certitudes est arrivé aussi vivant que celui des couleurs dans une alchimie libératrice. L’énergie nous touche merci ……
J’aimeAimé par 1 personne
Pour l’énergie que tu retiens, Jane, je t’offre ce poème, en partage et soutien , merci, je t’embrasse…
DANS UNE PAIX BUISSONNIERE
Je vole en crayonnant la nuit
Que voile – en rayonnant – la pluie
Le bastringue sillonne l’écart –
D’où sa carlingue scie les phares
J’écris le jazz dans la tempête –
Plein gaz s’étrille ma tête
Où avaient fourmillé des paroles
Aux rêves habillés de chair molle
Sitôt revenu du sommeil
Que bientôt – mis à nu – le ciel –
Mauve jusqu’à sa renverse –
Fait se sauver – gelée – l’averse
Sa pâleur découd tous les murs
De leur couleur sourde d’albâtre …
S’ouvre de nouveau le théâtre
Qui retrouve ce pauvre aveu
De ne couvrir l’Homme et ses vœux
Pour une secrète échappée
Dans une buissonnière paix
Quelles plaies sur la scène en place :
Arène qui déploie les traces
Où se replient toutes blessures
Dans un travail que rien n’assure
Ce petit matin où s’enfuient
Les rêves mutins de la nuit
Ne ravive que l’énergie
Pour n’avoir à dire : ci-gît
L’ami de toutes les promesses
Est l’ennemi de la paresse
Mai si le temps fait son travail
Ce sont printemps – vaille que vaille –
Dans nos cœurs qui ne vacillent pas
Pour l’attente qui marche au pas
Et chaque jour où la solitude
Rougit de toute certitude
Liée aux amours – à l’amitié
Ne rage d’être délié
D’autres promesses non tenues
Où un Pouvoir disjoint la tendresse
De toute paresse ingénue
Ajourant les nuits – d’allégresse
Alain Minod
J’aimeAimé par 1 personne