ENTRELACS
C’est un Dimanche, encore matinal
un volet ouvert donne un peu d’oiseau libre
S’envolent des serments de mains
Sur l’appui de fenêtre où des géraniums, fût un temps, sont venus s’asseoir, une terre cuite rêve de figures indiennes qu’elle a en tête. La Plaza de la Constitucion « Zocalo » de Mexico, sort d’un voyage, la cathédrale Métropolitaine de la Très Sainte Vierge Marie se fait diffuse entre le bruit de la circulation et les effets de la pollution. Ses pierres grises s’étalent sur les cinq nefs et les 16 chapelles latérales, comme pour évangéliser l’ancien Templo Mayor que les Aztèques avaient érigés là en l’honneur de leur dieu Xipe. combattu par Cortès, le conquistador exécuteur. La guitare est restée allongée sur le hamac. Elle se balance sur une aventure de révolution solaire. L’eau chante dans la fontaine et perle sur le buste de la cruche.
Tes seins ruissellent.
Alors que tes pieds nus ont laissé leur marque sur mon corps quand tu m’as traversé de ta lettre écrite sur papier. J’ai vu un peu de blanc dépasser de ton sac à main pendant que tu tournais le mouton dans le tagine. Etrange et envoûtant assemblage de parfums.
Le chien est resté calme pendant que tu trempais ton doigt dans ton petit-déjeuner.
Il sait qu’il faut te laisser seule. Un rite est un rite.
La radio s’est tue quand le cheval est entré dans la cuisine pour se mettre au piano. Un jour de belle mer faut croire que ça l’inspire à voir comme il donne de la voix. Sur la table le couvert s’est mis à applaudir. Il fait un vent qui demande à ouvrir. Les bruits qui se lèvent resteront en dehors de la conversation. Quelque chose d’espéré prend forme. Le prochain voyage en attisera les besoins.
La guitare vient démettre un son.
Du tableua la montagne accouche, tu souris. Ces couleurs ont quelque chose d’une robe de Frida. Sans le corset. Elle s’est déplissée des douleurs, en passant par le pays occitan un jour de Juillet tout proche; que l’humide de la pierre allait poser pour la première fois sur le départ de la flèche.
Niala-Loisobleu – 29 Avril 2018

Tout ressemble aux toiles d’avant sauf que cette fois c’est directement la vie
Aussi n’est-ce plus lui mais le monde ui peint
Et devant les yeux tout s’embrouille faisant des couleurs une ronde une belle charpie d’enfants
Alors plutôt qu’une messe s’élance une comptine
Où nous irons au bois mâcher du romarin
il a dessiné sur la muraille le dieu comme il faisait le nu des femmes
il a toujours peint comme on dit merci.
Olivier Barbarant, Odes Dérisoires.
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… »il a dessiné sur la muraille le dieu comme
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Et hop bouffé par la machine…
Rendant le commentaire si vulgaire qu’il tue la poésie…
Marre de cet engin !
J’aurais voulu te dire combien j’aime ce que tu m’as écris. Barbara…
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Merci Eva
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Pas besoin. Mon sixième sens est en alerte. Ne t’inquiète pas.
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Je déteste la prétention des machines…
Tellement ému par la sensibilité humaine…
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Merci Gilles
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Merci Brandon Knoll
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Merci Zoryana .
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Merci Boris.
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