TITI ROBIN/ « Le goût du sel / La terre cet animal »
De la nuit que nous avions repoussé monta un bruit de chevalet qu’on manivelle. Semblable au drap qu’on va fouiller à tâtons à la seconde où les dernières chandelles ont fermé les yeux, pour la pêche au parfum que l’amour n’a pas en corps séché. Reste au creux de la couche le tressaillement animal des feulements. Le lions n’a rien dénoué. A travers seins il reste des poils en serpentins.Le fleuve suçote le marbre du Taj Mahal en brûlant les encens montant des pores. Cette sérénité est d’un érotisme qui transperce le post-it du frigide air, pas besoin d’un lexique et du recours au philtre, le lotus à sorti son bouton. Nous nous sommes animalement salé dans l’esprit du rite de la parade à plumes.
N/L 12:04:18
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.