TITI ROBIN/ « Le goût du sel / La terre cet animal »


TITI ROBIN/ « Le goût du sel / La terre cet animal »

De la nuit que nous avions repoussé monta un bruit de chevalet qu’on manivelle. Semblable au drap qu’on va fouiller à tâtons à la seconde où les dernières chandelles ont fermé les yeux, pour la pêche au parfum que l’amour n’a pas en corps séché. Reste au creux de la couche le tressaillement animal des feulements. Le lions n’a rien dénoué. A travers seins il reste des poils en serpentins.Le fleuve suçote le marbre du Taj Mahal en brûlant les encens montant des pores. Cette sérénité est d’un érotisme qui transperce le post-it du frigide air, pas besoin d’un lexique et du recours au philtre, le lotus à sorti son bouton. Nous nous sommes animalement salé dans l’esprit du rite de la parade à plumes.

N/L 12:04:18

HENNISSEMENTS


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 HENNISSEMENTS

Le galop emmène le murmure des faire dans la décroissance de la marche

des ricochets se crashent dans l’eau tarie

il ne fera plus soleil au cadran si l’heur entre dans l’ombre.

D’un doigt accroché au fil du temps,

des mots d’amour s’épincettent.

Le drap claque de la couleur du bruit que fait le ressac de deux corps s’écrasant l’un dans l’autre

Tandis que les premières montées d’odeur de paille fraîche font mouvement avec la levée du cheval, le chien ouvre la gueule et mord l’endormissement.

Niala-Loisobleu – 12 Avril 2018