JARDIN PAUVRE
par N-L – 21/04/18
Au bout du chemin
les hautes herbes ne cachent pas le portillon délabré
j’entre
et découvre mon nom gravé sur la friche
Signé… »Un certain Andrea Couturet… »
Je lève la tête
ça tombe à
PLEINE EAU
Le cri d’un coq traîne par les rues vides, dans cette chaude après-midi de juin où il n’y a personne.
Le silence, profond comme un grenier à blé abandonné, gorgé de chaleur et de poussière.
Quel désœuvrement sous les voûtes basses de ces tilleuls, sur ces marteaux de portes où bâillent mille gueules de bronze !
Quel après-midi de dimanche distingué, qui fait rêver de gants noirs à crispins de dentelles aux bras des jeunes filles, d’ombrelles sages, de parfums inoffensifs, des
steppes arides du cinq à sept !
Seul un petit nuage, alerte, blanc, — comme le nageur éclatant porté sur l’écume ombre soudain de stupidité la foule plantée sur la plage — couvre de
confusion tout à coup le paysage endormi et fait rêver d’extravagance au fond de l’avenue un arbre qui n’a jamais encore volé.
Quel désœuvrement sous les voûtes basses de ces tilleuls, sur ces marteaux de portes où bâillent mille gueules de bronze !
Quel après-midi de dimanche distingué, qui fait rêver de gants noirs à crispins de dentelles aux bras des jeunes filles, d’ombrelles sages, de parfums inoffensifs, des
steppes arides du cinq à sept !
Seul un petit nuage, alerte, blanc, — comme le nageur éclatant porté sur l’écume ombre soudain de stupidité la foule plantée sur la plage — couvre de
confusion tout à coup le paysage endormi et fait rêver d’extravagance au fond de l’avenue un arbre qui n’a jamais encore volé.
Julien Gracq
Niala-Loisobleu 
Je corrigerai juste le genre d’Andrea puisque j’apprends que c’est un Femme. Pour le reste je ne peux la guérir, je ne suis pas docteur. Ce pendant je relève que l’avis dont elle me fait reproche, grâce à elle, a pris davantage de valeur. Il y a bien du n’importe quoi sur internet. C’est d’autant plus navrant que ton article ne faisait pas appel à l’ineptie…l’incompréhension est une dure épreuve à subir. Et lorsqu’elle se met en avant c’est le pire des pouvoirs. On ne peut lutter contre la bêtise dès lors qu’elle est un choix librement consenti.
Tu me vois atteint à l’inverse de ce qui m’a été donné, Barbara.
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ce n’est pas grave…
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Je le dirai à Macron. Dans le fond l’abus c’est à accepter comme pas grave…
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Merci tracesdusouffle
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Merci Océan sans rivage
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