La vérité du drame est dans ce pur espace qui règne entre la stance heureuse et l'abîme qu'elle côtoie : cet inapaisement total, ou cette ambiguïté suprême. Saint-john Perse
S’arriver nus comme on s’aient attendu, tronc d’une seule bronche…où l’évent souffle éclaire quelque soit la cape et la passe à l’ombre du tord ô,
le corps mort disséqué dans la lumière…
Merci Barbara, nuit qui ne peint que matin bleu…
tu es partie mais tu demeures dans l’inflexion des circonstances puisque lui et moi avons mal. Pour te rassurer dans ma pensée, j’ai rompu avec les visiteurs éventuels, avec les besognes et la contradiction. Je me repose comme tu assures que je dois le faire. C’est alors qu’avec l’aide d’une nature à présent favorable, je m’évade des échardes enfoncées dans ma chair, vieux accidents, âpres tournois.
René Char.
J’ai donné ma cotte de maille à l’épée en garde, rompant la botte pour dormir apaisé et sans craintes dans l’odeur de ton foin…Le grenier a de quoi nourrir nos famines…
Se re-connaître finalement , c’est s’être connus…
Sans bagages, quelque soit l’âge, hormis bagage invisible de mots-peints…
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S’arriver nus comme on s’aient attendu, tronc d’une seule bronche…où l’évent souffle éclaire quelque soit la cape et la passe à l’ombre du tord ô,
le corps mort disséqué dans la lumière…
Merci Barbara, nuit qui ne peint que matin bleu…
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LE FRONT COUVERT
Le battement de l’horloge comme une arme
La cheminée émue où se pâme la cime
D’un arbre dernier éclairé
brisée
L’habituel vase clos des désastres
Des mauvais rêves
Je fais corps avec eux
Des ruines de l’horloge
Sort un animal abrupt désespoir du cavalier
A l’aube doublera
Pécrevisse clouée
Sur la porte de ce refuge
Un jour de plus j’étais sauvé
On ne me brisait pas les doigts
Ni le rouge ni le jaune ni le blanc ni le nègre
On me laissait même la femme
Pour distinguer entre les hommes
On m’abandonnait au dehors
Sur un navire de délices
Vers des pays qui sont
Jes miens
Parce que je ne les connais pas
Un jour de plus je respirais naïvement
Une mer et des cieux volatils
J’éclipsais de ma silhouette
Le soleil qui m’aurait suivi
Ici j’ai ma part de ténèbres
Chambre secrète sans serrure sans espoir
Je remonte le temps jusqu’aux pires absences
Combien de nuits soudain
Sans confiance sans un beau jour sans horizon
Quelle gerbe rognée
Un grand froid de corail
Ombre du cœur
Ternit mes yeux qui s’entr’ouvrent
Sans donner prise au matin fraternel
Je ne veux plus dormir seul
Je ne veux plus m’éveiller
Perclus de sommeil et de rêves
Sans reconnaître la lumière
Et la vie au premier instant.
Paul Eluard
Merci Barbara.
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tu es partie mais tu demeures dans l’inflexion des circonstances puisque lui et moi avons mal. Pour te rassurer dans ma pensée, j’ai rompu avec les visiteurs éventuels, avec les besognes et la contradiction. Je me repose comme tu assures que je dois le faire. C’est alors qu’avec l’aide d’une nature à présent favorable, je m’évade des échardes enfoncées dans ma chair, vieux accidents, âpres tournois.
René Char.
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J’ai donné ma cotte de maille à l’épée en garde, rompant la botte pour dormir apaisé et sans craintes dans l’odeur de ton foin…Le grenier a de quoi nourrir nos famines…
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Les curies disparaissent, le bruit des chevaux de faire montent à l’enclume…
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Plus jamais de famine, dit-zette,
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Des récoltes d’étoiles du verger…
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si votre roi-mage se rapporte à votre plumage…
vous êtes le phénix des hôtes de m’émoi…
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M’émoi Nil
Le Phare à ions…est mordu du droit…
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Cléo pâtre de cinq à sept…Quelle Moïse!
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Sur la portée clef ô pâtre garde les moutons sur la mer avec Trenet…
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Ils partagent les ô !
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Merci Audrey, quand les vas lisent….
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Merci Gilles, le long de la grève un train roule avec plaisir…
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http://fr.lyrics-copy.com/barbara/viens-gosse-de-gosse.htm
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Merci MioModus.
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