LA PORTE DE DERRIERE
J’emprunte ce titre à Alain Jouffroy, tant il va définir ce que j’ai besoin d’exposer dans ce moment d’entre deux. Cette partie qui succède l’oeuvre dernière et sera suivie de la prochaine, fantastique moment de dialogue dû au mûrissement. La réaction de ce qui a été lâché après un temps de gestation. Concept post-natal : la porte de derrière dans toute sa signification.

JARDINS SUSPENDUS
La voilà la raison, pas le coupable, puisque je considère cette oeuvre comme un remarquable témoignage d’existence au sens intrinsèque du mot. Ambigu ce vocable, il contient la vie et la mort, mais ce que j’en montre ici transpire la force de la vie par la naissance. La seule gagnante. Et c’est bien là que tout repose, qu’est ce qui n’a pas cessé d’exister tant chez Barbara Auzou que chez moi-même pendant toute l’élaboration de l’oeuvre conjointe. Un besoin de laisser l’espoir prendre la main. Dans l’existence sue de tout ce qui peut lui être opposable, au sens de nos propres personnes comme au sens du quotidien en général. Ce tableau s’inscrit avec une maturité qui s’affirme au sein de L’Epoque 2018. Avènement. Sans aucun doute qui marque le vouloir d’un aboutissement en rompant avec le passé. Il se présente à un moment propice, la vie est à nouveau menacée du chaos. Il faut quoi qu’il se passe dans l’inconsciente escalade du mal, que ce que nous avons voulu à l’écart de l’ordre dicté, se réalise en ce qui nous touche simplement. Hiroschima mon Amour…
La cascade de faits dérangeants forme sa colonne, envoie ses assauts, les agaceries se multiplient, maladie, changement brutaux, accidents de fonctionnement, formes de piratage qui incitent à abattre.Dur dur…
La première fois est sur le seuil
A nouveau, pour de bon le franchir, nous voici Artistes dans notre expression: poésie et peinture. L’Art pour sang, sève, souffle, cri et NAISSANCE !
Niala-Loisobleu – 19 Avril 2018


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