JOUE ET DORS – RENE CHAR
Joue et dors, bonne soif, nos oppresseurs ici ne sont pas
sévères.
Volontiers ils plaisantent ou nous tiennent le bras
Pour traverser la périlleuse saison.
Sans doute, le poison s’est-il assoupi en eux.
Au point de desserrer leur barbare humeur.
Comme ils nous ont pourtant pourchassés jusqu’ici, ma
soif,
Et contraints à vivre dans l’abandon de notre amour
réduit à une mortelle providence!
Aromates, est-ce pour vous?
Ou toutes plantes qui luttez
sous un mur de sécheresse, est-ce pour vous?
Ou
nuages au grand large, prenant congé de la colonne?
Dans l’immense, comment deviner?
Qu’entreprendre pour fausser compagnie à ces tyrans,
ô mon amie?
Joue et dors, que je mesure bien nos chances.
Mais, si tu me viens en aide, je devrais t’entraîner avec
moi, et je ne veux pas t’exposer.
Alors, restons encore…
Et qui pourrait nous dire lâches?

Vent de sable frappe les carreaux
quoi qu’on y fasse
les marais resteront salants.
Merci Gilles.
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Bien assis, nichons
la face peut de do jouer là
les jours instrumentés entrent dans la fausse-note, reste la dorsale bien verticale. Le ber gardera la coque debout même si de passage le lit me passe du froid aux pieds…
Merci Barbara.
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Il y a le côté des arbres et le vent du faux bois de l’autre…
Merci Sisyphus47.
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L’impression a le double-pouvoir du bien et du mal…La robe dont je l’avais vêtue n’était que le jardin fleuri où je m’enfonçais le nez, je finis le tableau en silence signais ma reconnaissance d’acte. A cet instant précis je m’entendis dire: Tu es là ?
Merci Barbara.
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C’est que l’instant parfait est si rare qu’il doute de son existence. Le reconnaître c’est abolir les réflexes de l’émotion. C’est aussi subitement comprendre ce qui existe au-dessus de soi en matière de beau et d’absolu . L’absolu peut-être que ça peut arracher une plainte…
Il faudra penser à le demander à cette petite voix, de quel ordre était sa plainte et son chant?
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Il y eut l’instant où tout bascule, du corset une baleine s’échappe, stupéfiction, ce qui n’existait jusqu’alors que dans les peintures de Dali s’amarre dans l’anse de Cadaques. On réalise quand la montre se faisant molle… Qu’il est tant de se planter dans l’aiguille du Midi. Le bon observatoire. La plainte s’arrache comme un enfantement sauf que c’est pas dans la douleur. On en a partout, au premier abord ça fait tâche, mais au second on s’y trempe pour se boire. Miracle ? Non , le chameau qui est passé sur les crans était faux, en revanche le clébard était vrai seulement il aboyait pas comme un chien en peluche…
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Merci tracesdusouffle.
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Merci Jo-Ailes.
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Merci Luciole.
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