LE DEUIL DES ILLUSIONS PERDUES
Et le souffle de ce vent géant
Anéantit,
L’ espace d un instant,
Dans un sourire flamboyant;
Les racines si frêles
De cet arbuste florissant
Sans se soucier
De ce flot de sève bouillonnant;
Se déversant dès-à-présent,
Sur ce sol aride,
Dépourvu de sentiments
Tel ce torrent dévastateur,
– Ô émotions-;
Dans lequel disparaît
Ce fulgurant foudroiement :
– Ô cruelle déception!-
Cependant,
L’ écho strident de ce cri
Déchirant cette sinistre nuit;
Se perd en vain
Dans les abysses de ce temps
Qui inéluctablement fuit;
Là où une étoile sanglote,
Faiblement,
Accrochée à cet Arbre
Erigé fièrement;
Avant de s’éteindre,
Dans le plus dévastateur des silences,
Inéluctablement!!!!
Oui,
Désormais,
Je me retranche
Dans cet étrange monde
Dénué de sens;
Car seule l’ obscurité ténébreuse
Exorcisera les ravages sans détour
Lié à cette douleur si intense;
Puisque sombre discrètement,
Dans la pénombre,
La clarté de ce triste jour!!!!!
Ô puisse la magie
De cette poudre immaculée,
Dans la plus féerique des euphories,
Cet horizon rebelle et Sauvage plonger
Dans ce douloureux paysage,
Par les illusions perdues,
Endeuillé!
« Le deuil des illusions perdues »
Copyright Joh Hope,23.12.2011
Extrait de: Recueil: « D’Ombre et de Lumière »
Joh Hope
Merci Barbara, toi seule et tes mots peuvent dire la place occupée ici. Soyez les bienvenus, merci.
Le deuil même des illusions perdues ne pourra se faire que sous le soleil de l’exact midi.
Sans le soleil, en contrebas
ce qui s’écrit c’est un corps
dont le soubresaut, dont le souffle
dont les crocs incestueux
un corps où se creuse la route
de quelle plume trempée
dans les menstrues de quel monstre
à travers quelle grille caniculaire
un corps qui s’éboule, éclate
et s’agrège autour de sa crampe
à nouveau, et se dresse
faille du ciel effervescent.
Jacques Dupin.
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Les grandes douleurs seront toujours silencieuses, je ne m’appelle pas Johnny, c’est mon réconfort, je n’aurai pas à regretter d’avoir donné à Macron, du délire de monarque à sa brosse à reluire.
Merci Barbara., du soleil seul peut me redonner les jambes
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C’est beau cette collaboration entre le peintre et la poétesse.
Je lis toujours avec beaucoup d’émotion ce qu’écrit Barbara. Et ces correspondances baudelairiennes et mystérieuses font du bien, au final.
Je vous embrasse tous deux
¸¸.•¨• 💜🦋💜
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Merci Célestine,
je vous embrasse aussi…
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Il n’y pas d’âge pour apprendre le bleu. A tout moment l’Apprenti se rappelle au Maître de toute sa force profane pour le ramener à l’épreuve initiatique. Polissage, polissage, je ne suis que mon lapidaire à apprendre. Passe sous la porte…A nouveau…
Merci Célestine je t’embrasse pour deux et pour moi, voilà l’étroit élargi…
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Merci michema.
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merci
Jo-Ailes
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La mort vient bêtement quand elle en a décidé. Mourir de soi, par soi d’une autre c’est naître extraordinairement. Lorsque j’ai peint SERENITE j’ai vécu cette mort. Extrême sensation qui transporte à ne douter que d’ici bas. C’est sidérant au point qu’on ne s’en réveille pas malgré le harcèlement étonnement revanchard qui suit. En toute simplicité je dois dire que le grand dérange le petit. La portée de ce poème me tient réellement au cerf-volant qui porte la couleur hors de la couche de l’ombre.
Merci beaucoup de ta présence Gilles, elle poursuit l’oeuvre commune.
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Cette mort là Barbara, que de vie elle porte en elle !
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Selle de l’art, mon cheval…
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Merci
Sylvain Lechair
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Double je
ou
L’art est qu‘ un
Ma pouliche
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D’un autre humide
mon né vent
respire avec sérénité
il pleut
je m’en servirai pour mouiller de peinture
l’aventure d’en vie d’aimer
à To, à ton porte-plume Barbara…
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