VERS LA SERENITE
Ah les jeux d’eau ça ne laisse pas sec, j’éclabousse, plus un poil de sec, la machine en tousse de toute part, que mon doigt amateur d’échanges peut plus suivre pour trop de lenteur. Une averse, un rayon de soleil, tous les 1/4 d’h, es-tu là, bien sûr je fais qu’ça à repousser les effets du crabe, trouver le taxi conventionné, l’ambulance, le médicament qui faut aller chercher, l’arrivée d’une nausée, putain la chimio. On me trouve nerveux, un bain c’est vrai ça détend, enfin…Tout à coup ça se vide. Je lâche la rampe, l’esprit au fond de la trappe au tigre. Rugis, chasse au fauve. Renifle. Clic, sortie de ben, fais gaffe tu dégoulines, sors dans le jardin et pas pour du peint, la poésie a glissé sur la savonnette. Ouf un banc, vais pouvoir m’a seoir ? Puis trouver le bon arbre où disparaître au fond du trou du cul du monde, les yeux sans voix, peau contre peau, gravité retrouvée…Si on caressait le chien, putain que j’aimerai bien.
N-L – 10/04/18



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