MIGUEL HERNANDEZ
C’est du sang, pas de la grêle,
ce qui fouette mes tempes.
Ce sont deux années de sang :
ce sont deux inondations.
Sang d’acte solaire,
tu viens dévorante,
jusqu’à laisser déserts
et étranglés les balcons
Sang, qui est le plus précieux
de tous les biens précieux.
Sang, qui thésaurisait
pour l’amour ses dons.
Regardez-le troubler les mers,
faire sauter les trains
décourageant les taureaux
là où il encouragea les lions.
Le temps est sang. Le temps
circule dans mes veines.
Et face à l’horloge et au temps
je me sens plus que blessé,
et j’entends une collision de sangs
de toutes les dimensions.
Sang dans lequel la mort
peut à peine se baigner :
éclat émouvant
qui n’a point pâli,
parce que l’ont recueilli
mes yeux millénaires.
Miguel Hernandez
Traduction Jean-Marc Undriener
http://www.fibrillations.net/Miguel-Hernandez-Quelques-poemes
Niala-Loisobleu 
Le ciel dans la glace se cherche, il lui faut peut-être poser son doigt dans la buée et dessiner un soleil.Merci Barbara.
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Bruit étouffé le sang jaillit…
.Merci Gilles.
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Toucher sans tenir, tenir en perdant, quand la vie rentre dans des bandelettes on perd les mots mis…
Merci Audrey.
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Je dessine LE soleil, celui de l’exact midi.
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Un beau cas dans solaire….au zénith l’ombre et la lumière sont en totale érection, c’est tout claire au bassin et le coquillage est content…
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il en bulle ô…
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comme de la moule de bout chaud !!!!
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ou de l’île de raie..
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Re trousse chemise…deux mains c’est la rentrée …
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pis oeuvre sans me marée…
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Ben alors, mer où?
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Emue reine !
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Est-ce Padon?
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Vous avez dit un poisson t’chi dans l’amer du nord ?
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merci Boris.
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