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A TRAVERS LES CLOISONNEMENTS

loisobleu8 commentaires

Huilesur toile H: 115 L:72,5 Paris, Musée d'Orsay

A TRAVERS LES CLOISONNEMENTS

 

Le souffle de ton existence

passe constamment

à travers les trous de cette dentelle de pierre

Ton empreinte est aux marques de ma pensée

Amollissant la dureté du marbre par la veine de ton pouls

nimbée d’une éternelle blancheur

bleutée

Tu passes couleur papillon

tendue entre le temps enfui et le jour né

sans que le bois des branches craque sous les pas du vent

et que la tige sépare la fleur

du mouvement du lotus

Furtive

évanescente

résonnante

vibrante

d’un  certain silence

que les oiseaux gardent

en remuant les ailes d’un mouvement de plume trempée dans l’encrier de ta bouche où se retressent les vocales de ta voix. Chant d’amour ceint par le fleuve où tes seins saules pleurent gonflés d’espoir

La corde lime le bois du cithare

tu passes et repasses

éclose

sur le balcon en transperçant le moucharabieh

Niala-Loisobleu

2 Avril 2018

8 réflexions sur “A TRAVERS LES CLOISONNEMENTS”

  1. Le soleil est la pluie aujourd’hui ce qu’est la sérénité. J’ai pas cherché les oeufs, pas besoin de sortir, mon jardin intérieur en a en peinture. Au retour d’un journal et d’un mini super ouvert, la route pleine de flaques et de nids de poules m’a conduit en fin de compte à bons pores. Tu me feras penser à charger le fusil à ô que je tue le pornographe qui radoube comme s’il imaginait avoir trouver le bassin pour…Non mais…Ecris t’auras sans aucun doute des mots-palettes pour moi. Je t’embrasse Barbara et merci.

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  2. Dessous les mots se perce cette voix pris dans ses cordes. D’un blanc mime à l’éloquence gestuelle de cristal. Tessons de murs vous ne pouvez bloquer les bouteilles…
    Merci Max-Louis.

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  4. De pieds d’oiseaux en vol aux traits célébré d’un Jour Bleu, je me confonds à une m’aime émotion…
    Merci Jean Marc Emmanuel Gaillard.

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