
EL ARRIERO
ATAHUALPA YUPANQUI
El arriero
Le muletier
En las arenas bailan los remolinos,
Le vent tourbillonnant soulève des volutes de sable,
el sol juega en el brillo del pedregal,
Le soleil fait scintiller les cailloux des éboulis,
y prendido a la magia de los caminos,
Et, captif de la magie des chemins,
Le muletier va, le muletier va.
Es bandera de niebla su poncho al viento,
Son poncho dans le vent est une bannière de brume,
lo saludan las flautas del pajonal,
Les flûtes de la brousse le saluent,
y animando la tropa por esos cerros,
Et, aiguillonnant le troupeau par ces collines,
Le muletier va, le muletier va.
Un degüello de soles muestra la tarde,
Un torrent de soleils ensanglantés annoncent le soir,
se han dormido las luces del pedregal,
Les lumières dans les éboulis se sont assoupies,
y animando la tropa, dale que dale,
Et, aiguillonnant sans relâche le troupeau,
Le muletier va, le muletier va.
Amalaya la noche traiga un recuerdo
Pourvu que la nuit apporte des souvenirs
que haga menos peso mi soledad.
qui fassent moins pesante la solitude,
Como sombra en la sombra por esos cerros,
Comme omble dans l’ombre en ces collines,
le muletier va, le muletier va.









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