CE DIMANCHE DE LA MER
Il ne faisait pas encore jour que du sel à mi-mollets je mettais le bateau à l’eau
pour trouver avec qui satisfaire plus qu’une date favorable aux fleuristes…
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Niala-Loisobleu.
26 Mai 2024
CE DIMANCHE DE LA MER
Il ne faisait pas encore jour que du sel à mi-mollets je mettais le bateau à l’eau
pour trouver avec qui satisfaire plus qu’une date favorable aux fleuristes…
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Niala-Loisobleu.
26 Mai 2024
« LA VOICI PRÊTE A REBLEUIR »
NIALA 25/5/24
ACRYLIQUE S/TOILE 73X60
Foin du soleil cahotique
la descente de ses seins remonte le tant
à la bonne place
dans son ventre ça pousse comme dans un ancien printemps
son regard a pris volontairement place à cheval dans le vieux manège.
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Niala-Loisobleu.
25 Mai 2024
CRAMPON SUR L’A PIC A FRANCHIR
Les vents qui ont soufflé depuis ce jour de Juillet dernier où tout a été chamboulé, rentrent doucement à leur place, le crampon pouvoir être enfoncé
Le concept pictural qui dans les plus sales moments t’a sorti de l’ornière est le bon chemin à prendre
Les grandes idées comme disaient Tonton Georges faut s’en écarter, cette idée de Fondation n’a servi qu’à développer le diabète avec qui tu avais trouvé le compromis depuis des décennies. Station verticale, vue, équilibre général étant menacés d’hospitalisation, sauves en toi toi tout seul
Grand danger
L’eau en ce moment contribue à un désespoir qui n’est pas le tien. Le monde est foutu, mais comme il n’a jamais été tien le refaire resterait vain
Ce qui te manque c’est la femme qui t’a toujours été indispensable. Avec elle, tu regardes dans la même direction
Tes tableaux retrouvent ce bleu indispensable à cette déplorable situation
Rentre de nouveau tes mains aux seuls endroits viables de sa beauté
Et laisse aller de côté la contrariété des idées sans suite venue de tous ces autres qui n’ont fait que répondre à leurs pulsions, sans jamais avoir de détermination véritable…
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Niala-Loisobleu.
25 Mai 2024
CHAQUE ODEUR EN PLACE
Et des rames sur chaque tôlet
pour atteindre l’autre rive
Le sens des paroles
à sa juste place
ne cachant plus rien comme la franchise de tes seins.
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Niala-Loisobleu.
24 Mai 2024
FORCE EST D’EN SORTIR
A force de rester enfermé dans ce qui ne peut être réformé, c’est ne voir que ce à quoi l’entêtement pur et simple ne mène qu’à des déceptions…
En 54 ans rien n’a abouti dans le retour de mes fils. La mort de Jacqueline, mon épouse, n’aura fait que marquer l’erreur basée sur ce point de départ
Je suis peintre de mon monde sans enfant autres que mes toiles
Leur mère a choisi de me séparer d’eux au départ
Si la peinture reste aujourd’hui ma raison de vivre, je dois comprendre que ce qu’elle m’a permis de faire durant 54 ans sans eux n’a rien à voir avec un changement des choses d’aujourd’hui. Leur retour est impossible. Il le ne faut pas changer le fond des choses, mais changer uniquement ce qu’il va advenir de mes tableaux. Ils doivent rester en dehors de quelque négociation.
Qu’importe ce qu’ils deviendront du moment que mes fils restent en dehors
A moi de les diriger à ma volonté dans l’esprit qui m’a fait les créer:
LA VIE
Je n’ai d’autre chose à faire que peindre en dehors de toute pensée du devenir des toiles
C’est ce pour quoi j’existe.
Vivez tels que vous êtes, je n’ai été qu’un père de hasard, cet état auquel je ne crois pas.
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Niala-Loisobleu.
23 Mai 2024
COULEUR AJOUTEE
Sur le comptoir du jardin nautique
mes roses appareillent pour les tropiques
les yeux clos sur la réalité saisonnière du chant
leurs pétales laissés à l’irrespect d’une férocité grêleuse.
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Niala-Loisobleu.
21 Mai 2024
BIS REPETITA
Les choses à vaincre ne changent jamais
comme hier il flotte ce matin
la couleur est fade à prendre froid
quand à mon envie de sentir comme tes seins pèsent lourd
je sais qu’un simple flirt ne pourrait rien changer à ce qui fait défaut
à présent on rivalise d’une province à l’autre pour enter en zone rouge
Rappelle-moi ce qui différencie le printemps d’une misérable saison de guerre…
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Niala-Loisobleu.
21 Mai 2024
ROSEURS DU SUD
Repoussant la torpeur du temps vide
le poids des millimètres d’eau mangeant la lumière
m’arrive au ventre l’épice qui donne au rein son existence
et appelle un pointu à le sortir pour la première calanque à portée
Fou comme un peintre …
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Niala-Loisobleu.
20 Mai 2024
Boulevard de la
Chapelle où passe le métro aérien
Il y a des filles très belles et beaucoup de vauriens
Les clochards affamés s’endorment sur les bancs
De vieilles poupées font encore le tapin à soixante-cinq ans
Boulevard
Richard-Lenoir j’ai rencontré
Richard
Leblanc
Il était pâle comme l’ivoire et perdait tout son sang
Tire-toi d’ici tire-toi d’ici voilà ce qu’il m’a dit
Les flics viennent de passer
Histoire de s’ réchauffer ils m’ont assaisonné
Boulevard des
Italiens j’ai rencontré un
Espagnol
Devant chez
Dupont tout est bon après la fermeture
Il fouillait les ordures pour trouver un croûton
Encore un sale youpin qui vient manger notre pain
Dit un monsieur très bien
Boulevard de
Vaugirard j’ai aperçu un nouveau-né
Au pied d’un réverbère dans une boîte à chaussures
Le nouveau-né donnait dormait ah ! quelle merveille
De son dernier sommeil
Un vrai petit veinard
Boulevard de
Vaugirard
Au jour le jour à la nuit la nuit
A la belle étoile
C’est comme ça que je vis
Où est-elle l’étoile
Moi je n’ l’ai jamais vue
Elle doit être trop belle pour le premier venu
Au jour le jour à la nuit la nuit
A la belle étoile
Cest comme ça que je vis
C’est une drôle d’étoile c’est une triste vie
Une triste vIe
Jacques Prévert
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