BLANCHES


BLANCHES

Celui-ci se glisse quelque peu transi dans le chaos. Sans fermer les doigts. L’élan présent de l’oiseau accroché au revêtement des branches locales. La nature de l’arbre tient l’essence comme une chanson de printemps dans l’absence de saison propre. A force d’eau l’almanach est juste bon à faire du papier mâché. Un pont qui prendrait l’eau en matière de construction navale c’est de l’aberration chromatique qui ne fait que des effets d’optique en décomposant la couleur en bandes au point de se retrouver confondue en attouchements sauveteurs. Le sauvetage appelle à remettre les choses en ordre. Une eau douce au creux de l’épaule. Pour aller remplir la cavité de l’aisselle. Tendre rosée dans laquelle bougent des images pileuses de transports ferroviaire. Arrivée  au moulin des seins, au bief central l’adduction motrice ne lâche rien de la marche en noria. Le convoi équin amenant le blé est en route. Allongée sur le dos à m’aime le sol. Un nuage ouateux attrape les mots qui ne servent à rien, puis les ramènent au sens propre. Dans la dentelle de Calais, la trémie refoule le granulat bâtard en franchissant l’élastique sans regret et reblogant le désir sans limite retenu dans la marge à franchir. Ton ventre en reprenant son bombé sait quand la tripe en se coiffant d’astrakan pour l’hiver n’a pu à se méfier des écobuages. Dans le noir où se repose l’atelier les tubes ne sont pas désallumés. La joue contre la têtière ils suivent la voie nuptiale.Que le jardin dégorge, qu’enfin la nature retrouve ses droits. Trop de sucre menace mon coeur, il faut descendre ce diabète avant que l’insuline ne prenne position.

Niala-Loisobleu.

14 Mai 2024