GRATTAGE


Le froid de cette pluie s’en prend aux rives

Ne voir que le contraire devient hérétique quand on cherche des hirondelles sous les dalles dégoulinantes

Je m’accroche à l’à pic

A en gratter l’avalanche frigide pour laisser mon cheval remonter l’Atlantide en orbe chaude

La Renaissance est née à Cognac

Je dois rejoindre le symbole que le Drap d’Or a monté aux couleurs d’un état d’esprit voué à la Beauté épurée

Pour revenir au temps où l’on me croyait équin sans besoin de collier.

Niala-Loisobleu.

4 Mai 2024

A bord du vol


À bord du vol

Savoir que par-delà les portes l’intérieur de l’âme est accessible assure haut l’idée que l’on porte à la vie

L’automobile ne m’a pas interdit le choix du cheval à cru afin que le harnais ne différencie pas la classe par la commande au bourrelier

C’est pas une quelconque suite qui m’acharne. Je peins pour un jour de plus au sein de mon rêve. a commencé quand adolescent je disais d’abord bonjour le matin a Eluard. Sans addiction. Par consanguinité de pensée. La Muse entièrement nue ouvrant ma boîte de peinture.

Niala-Loisobleu. 4 Mai 2024

A SAVOIR


A SAVOIR

Luminosité restreinte, place est prise par les nuages pour la pluie

Je ne sais si c’est sûr que mon image est celle rentrée de vacances qui m’écrit

Les remontées de l’ignorance où l’on me plongea brouillent la vue

Rien ne ressemble plus à l’interrogation qu’un non-dit cachant ses cartes en pensant suivre sans sortir du bon sens

Avant de choisir une chemise je ne sortirai aucune cravate…

Niala/-Loisobleu.

4 Mai 2024