
AIR DE REPOS
En promenade le crayon se mouille à la végétation d’un sentier demeuré humide pour trouver la couleur à écrire. L’attrait en recul et le but laissé au carrefour. Le dernier animal qui est passé par là a laissé de ses poils accrochés aux branchages. On entend sans le voir bouger un assemblage à la fourche qui brasse fraîchement le confluent . La pente est douce. Quand à la rive elle hésite entre venir causer avec le Quai aux Fleurs et la Cité. Notre-Dame commence à chanter. Pas loin je me souviens comme j’ai rempli mon enfance au fond des poches en traînant de St-Germain à l’Observatoire. Tuileries quand la Pyramide ne dérangeait pas le Louvre. Premier amour au passage afin d’exalter le corps en première loge.Quand un bateau passait par la tête c’était comme une tapisserie qui mettait l’odyssée au métier. Maintenant les pendules ne tricotent plus au gré d’une stabilité constructive. Des trous aux chaussettes interrompent la marche encours. Il reste aux créneaux du panorama pour étendre des idées sans suivre le départ du relief temporel. Quelques fleurs bleues sont rentrées pousser dans ma cornée.
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Niala-Loisobleu.
15 Avril 2024

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