HORS LA LOI DU PLUS FORT


HORS LA LOI DU PLUS FORT

Bruissant

ce temps passe et reste

rouge-queue en appui de fenêtre

pendant que les fleuves dans leurs débords

entraînent la chute des acrobates de cirque de passage

Au fond mon innocence m’a tenu comme la mauvaise herbe

assis entre les fesses que la culotte de lin laisse hâler aux vents

de calomnies à la détresse

au coeur de l’âtre où brûle l’utopie sans bûche

chaude comme un été normal sur les cuisses de tes chenets

belle mangue agrippée aux secousses de ton silence plus bavard qu’une tâche d’encre au buvard

De la caravane qui arrive je vois déjà monter des coussins, les aiguières prêtes à faire le plein aux jarres et des palmes à la crête des dunes

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Niala-Loisobleu.

8 Avril 2024