
LE JARDIN DE MES NUITS
Voila que glisse cette pierre qui empêchait de voir
les pousses d’un avenir autre surgir
je transpire
de sentir ton corps comme la vague qui déplace
le galet sans écrire sur le sable
inscrire un nouveau recul de la falaise
Dans l’étale de la marée
regarde
comme se dresse l’éruption
aux portes de cet estuaire dont tu gères les horaires
J’ai rêvé de Carthage où nous venions reconstruire la paix
nus à copier-coller
en croyant que la folie ne déplace pas la norme des saisons
mais bien la Voie Romaine.
.
Niala-Loisobleu.
6 Avril 2024
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