
SUR LES PAS D’UN MATIN
Chant chardonneret tiré de sa cage
l’eau retourne au lit
par le pont-neuf
sans priver l’île du sauvage
Le plafond de sable a couvert l’après-midi de désert
en me remplissant le coeur de l’idée que je me fais de ma prochaine résidence
Savoir si on aura changé quelque chose devient sans importance au moment donné
il importe avant-tout de ne pas oublier cette lagune où elle promène le seoir comme son chien
avec le reflet des réverbères
cette esquisse de tableau remplit ma pensée autrement plus que la pluralité de l’Arlésienne qui se fait attendre
De penser que je suis une fenêtre aère les brûlures d’estomac sans ôter l’herpès de l’oeil droit.
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Niala-Loisobleu.
6 Avril 2024

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