ADIEUX PAR CAROLINE BAUCHER


ADIEUX PAR CAROLINE BAUCHER

Le temps, assis sur un banc, caresse ses yeux :
sa jeunesse, frivole, inonde son coeur :
sous la pluie d’or de tous ses songes silencieux
se réveillent ses jeunes années de bonheur

elles dansent, si insouciantes,
et le parfum de leur rire embaume ses heures
désormais dénudées de toutes les splendeurs
de la beauté incandescente

son oeil, laiteux et hagard, s’est déjà voilé
sur tous ces instants qu’il aurait tant voulu
éternels ; dans un dernier regard pétrifié,
il a enterré ses souvenirs perdus.

Caroline Baucher

LES MARCHES A REBOURS


LES MARCHES A REBOURS

Il y avait une fois l’étage et la maison pleine de vie

maintenant rendue à vivre de plain-pied

je dois sortir des promesses quelles qu’elles puissent être

aujourd’hui passé les dates toute suite s’évanouit d’elle-même

Avril te voilà qui me ramène au début de l’hospitalisation

aujourdhui je sais comment ça a fini

l’inconnu n’existe que dans l’oubli des intentions

Je peindrai quand m’aime mais sans l’inspiration d’une promesse quelconque

me contentant de redevenir l’enfant qui est seul à croire en lui

et qui peint dans la bulle de son nuage

au milieu du mirage de l’amour qu’il cultive.

.

Niala-Loisobleu.

3 Avril 2024