
ADIEUX PAR CAROLINE BAUCHER
Le temps, assis sur un banc, caresse ses yeux :
sa jeunesse, frivole, inonde son coeur :
sous la pluie d’or de tous ses songes silencieux
se réveillent ses jeunes années de bonheur
elles dansent, si insouciantes,
et le parfum de leur rire embaume ses heures
désormais dénudées de toutes les splendeurs
de la beauté incandescente
son oeil, laiteux et hagard, s’est déjà voilé
sur tous ces instants qu’il aurait tant voulu
éternels ; dans un dernier regard pétrifié,
il a enterré ses souvenirs perdus.

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