
CANDIDO PORTINARI
DU MIRAGE EN SON DESERT
Le sable qui se répand dans le tarissement du fleuve
fait jaillir mes visions
du corps de femme à l’enfant inventés
je tombe dans l’escalier de l’illusion
En haut du mont cette maison était la mienne il y a peu
aujourd’hui dans la fuite de mes jambes je perds l’équilibre de la verticalité
n’ayant plus de compagne pour joindre sa voix à la mienne en solide rambarde
Tout est dérangé
en ambiance garde-meuble dénuée d’intimité
Faute du cadre qui m’est nécessaire, je me cherche pour justifier de rester
me sentant tout d’un coup étranger partout…
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Niala-Loisobleu.
28 Janvier 2024
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