La vérité du drame est dans ce pur espace qui règne entre la stance heureuse et l'abîme qu'elle côtoie : cet inapaisement total, ou cette ambiguïté suprême. Saint-john Perse
Le sang qui bat de la branche à la veinule des feuilles circule au départ de la racine
à fouiller le dedans de l’enfoui elle sent où voir venir
Cet épars est riche mais confus
il faut s’arrêter le temps que le pore est tout déchargé
l’armature montre la marche à suivre
tressaillement l’un après l’autre, jusqu’à la clairière
Au croisement obligé avec l’imbécile, le temps d’en rire, repars en avant, en laissant en arrière son arrogance comme sa prétention ridicule et inculte
Le soleil ne choisit pas les coins d’ombre
Au bruit des ailes on reconnaît la couleur de l’harmonie, en dehors de tout ton rabattu
Comme l’enfant qui dessine sans peur, la pierre qui vole ne lapide pas le paysage, elle le porte au-delà des trottoirs enlaidis de tentes SDF
et l’écluse comme un ventricule, passe la navigation comme les poissons, du courant fluvial à l’estuaire du sel.
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