
COMME JE ME LEVE D’UNE RUE A L’AUTRE
A longer les bouquinistes, des pigeons venant aux miettes, certains jardins détiennent l’herbe la plus verte dans les voiturettes de quatre-saisons
Du bougnat un complet humanisme
donne aux blanchisseuses les mots crus d’un décolleté libéral
quant aux trottoirs rien n’y tapine qui rappellerait le maquereau au vain blanc
les lanternes rouges n’étant nullement soumises, on trouve au porche son libre-salut
La nacre de mon accordéon jubile quand son souffle s’étire en dansant de l’instrument
mes mains sur tes fesses épanouies de ma java-bleue de quatre-vingt-dix ans
Je suis parti d’Orsay encore gare, pour descendre en marche dans tous les marais-salants, ouvrir l’huître
quelque part aux débarcadères de l’Atlantique
et recevoir en fin ton vivant bouquet d’anémones.
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Niala-Loisobleu.
24 Janvier 2024
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