COMME JE ME LEVE D’UNE RUE A L’AUTRE


COMME JE ME LEVE D’UNE RUE A L’AUTRE

A longer les bouquinistes, des pigeons venant aux miettes, certains jardins détiennent l’herbe la plus verte dans les voiturettes de quatre-saisons

Du bougnat un complet humanisme

donne aux blanchisseuses les mots crus d’un décolleté libéral

quant aux trottoirs rien n’y tapine qui rappellerait le maquereau au vain blanc

les lanternes rouges n’étant nullement soumises, on trouve au porche son libre-salut

La nacre de mon accordéon jubile quand son souffle s’étire en dansant de l’instrument

mes mains sur tes fesses épanouies de ma java-bleue de quatre-vingt-dix ans

Je suis parti d’Orsay encore gare, pour descendre en marche dans tous les marais-salants, ouvrir l’huître

quelque part aux débarcadères de l’Atlantique

et recevoir en fin ton vivant bouquet d’anémones.

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Niala-Loisobleu.

24 Janvier 2024

L’ODORAT RECONDUIT A LA BOUTONNIERE


L’ODORAT RECONDUIT

A LA BOUTONNIERE

Aux jours que la pluie marque

comme un soleil tiré de galeries profondément enfouies

l’anémone mue par ses vagues émerge

Bien que nu

je l’accroche à mon tétin gauche

en gardant du chien ce qu’il lèche

de sa langue dans la rosée matinale

où les seins se sont éclos.

C’est reinal

quoi qu’il advienne du retard de l’horloge…

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Niala- Loisobleu.

24 Janvier 2024