LES VOIX RANDONNEUSES


LES VOIX RANDONNEUSES

A la berme du chemin

toujours un oiseau qui sort du silence

agitant l’hibernation d’un coucou sortant remonter l’heure passée

Comme l’intempérie fige

la gorge se serre

avant la suée des reins

Que ces couleurs ont de questions semées

Me voilà entre l’impasse et l’ouvert sans demander conseil à ma canne

LES DERNIERS FEUX DU SOIR

Soir, beautés diverses, étrave heureuse, et je m’en suis allé parmi tous ces miroirs. J’avais déjà marché longtemps en quête de fossiles et de projets criards ; c’est que j’ai la soif âpre et ne sais pas où aller boire. Origine ? Futur ? Est-ce que le saurait pour moi mon corps qui murmure et respire si près

Sont conciliants les derniers feux du soir. C’était comme si l’air n’était plus aussi nu et qu’il fallait accepter de se rasseoir.

Gabrielle Althen

Du sac de billes d’un long voyage, ce qui roule et la mousse sont bord à bord de l’amour que le charnel laisse ouvert sans jamais recoudre; certains mots veulent toujours dire ce que d’autres ignorent. Je suis de plus en plus proche de l’arrivée, détaché de ma montre, la même innocence infantile de pensée au Centre d’un Hors-d’Âge lucide

Il faut sortir des trains de marchandise pour rester assis en selle

debout côté fenêtre par son couloir voyageur.

Niala-Loisobleu.

18 Janvier2024