
LUCIEN FREUD
RICOCHETS
Vasistas du 5ème d’adolescence
ricoché
je me pose en toit
ma souche
yeux renversés sous la soupente
où tu marches dans la nudité du silence
Tous les oiseaux s’envolent du trapèze-volant de tes seins lourds
et au-dessus de mes traces de peinture
chacun sur sa rive, je ricoche rejoindre ton écriture
coïts ésotériques qui font jouir du rêve mystique
La fleur, les feuilles, l’odeur animale grimpent aux arbres
entité végétale d’un amour qui ne fane ni sa pulpe, ni son noyau
aux lacets du vent qui tourne
L’érosion est un phénomène de cohabitation qui lime
les marches dans un sens comme dans l’autre
chant des sphères calé sur les berges, l’eau qui coule navigue les pierres
je te regarde me voir
sans bouger la transparence du voile
en pleine ô d’heur prodigué par les aisselles
.
Niala-Loisobleu.
14 Janvier 2024
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