L’ELEGANTE – EDOUARD VUILLARD


L’ELEGANTE – EDOUARD VUILLARD

Aux fenêtres restées à la croisée, l’élégante passe

tirant sur l’obscur actuel une lumière renaissante

Des fruits rouges sortent du sommeil des vergers

pour remettre le goût aux chairs pulpeuses

Aux salons les petites robes noires manifestent l’odeur des cimaises

la couleur éclate aux joues des murs en s’inspirant de l’enfant

Creusant dans la main symbolique de la métaphore

de quoi afficher sa foi particulière

Ô Femme originelle

statuant l’érection de l’Île sur la flaque glauque

tu restes l’ultime creuset de mon ô fourneau

Laisse périr la tendance féministe en voulant supplanter le machisme

sauve ta classe du vulgaire

que je me sente propre à peindre, comme à t’écrire.

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Niala-Loisobleu.

9 Janvier 2024