A PRENDRE DANS LES TREMBLEMENTS DE LA PORTE


LUCIEN FREUD

A PRENDRE

DANS LES TREMBLEMENTS DE LA PORTE

Des armoires qui regorgent, attend-on que les soldes sortent pour compenser un climat de vide porté en soi ?

Pourtant dans leurs huisseries les portes tremblent au bon moment

Les avions transportent le poisson pêché sur un autre continent, des fleurs coupées dans d’immenses serres, aussi bien que des passagers d’un aéroport à l’autre alors qu’on a sur son canapé le vrai confort de la liaison profonde à côté du chien de garde allongé

Ce tremblement est de chair naturelle, où ni colorant, ni tatouage semé là par un influenceur à son profit, où la présence des endroits pileux sauvent les abeilles, on hérisse pas de pot d’échappement aux odeurs fétides, pas plus que d’éoliennes aux mamelons arasés et de réforme orthographique au kama-sutra

L’innocence est le chemin permissif

seul droit à l’erreur indiscutable

ne déviant pas l’enfance vers un penchant criminel immature

Voilà quel est mon ressenti grandissant au fur et à mesure que mes expos approchent

C’est exaltant comme un sentiment qu’approche un Evènement magistral au sein d’une galette des rois industrielle où la fève est l’amorce d’un attrape-couillon de bordel ambulant

Lucien Freud saisit le sentiment de vérité humaine qui rappelle les Vénus du Premier Âge où tout le don de soi est rassemblé sans faire douter de la postérité.

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Niala-Loisobleu.

7 Janvier 2024