L’OBJET DE MON DESIR


L’OBJET DE MON DESIR

Toutes voiles dehors, je vogue pour atteindre l’objet de mon désir dans ma nouvelle cabine au rez-de-chaussée du nouvel embarcadère

Tenir sur mes jambes à coeur ouvert me donne assez pour pouvoir rendre de quoi asseoir de l’amour sans problème

Comme Giacometti arrivait à le faire lorsque qu’il était payé de tendresse…

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Niala-Loisobleu.

4 Janvier 2024

CÔTE FENÊTRE


CÔTE FENÊTRE

Entre les genoux, le couloir et la prochaine gare, le poste d’aiguillage dirige dans le plus grand désordre. Si dans la cuisine l’odeur de café ne s’est pas vidée dans l’évier, sur la paillasse toute la vaisselle sèche pendant que dehors la pluie mouille sans discontinuer. Le contraste est tel que l’on ne reconnaît plus la sécurité donnée par le sommeil du chien dans son panier.

L’attitude lacustre du nouveau climat passe par-dessus la nappe phréatique de manière telle qu’à moins de déplacer les déserts en couvercle, on ne trouve pas comment essorer cette catastrophe

la communication reste bloquée dans les pores

au bout des seins montés se mettre à l’abri aux étages le rapport devient frigide

les mots que les doigts morsent restent au sec de l’étanche synthétique métamorphose des poitrines

Devant la violence des averses, je reste collé à la vitre de mon masque de plongée.

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Niala-Loisobleu.

4 Janvier 2024