juste ce qui est ET RESTE


NIALA

JUSTE CE QUI EST ET RESTE

Les doigts que mon père trempa petit-enfant dans la palette

restent de peinture

ce banc où à quai des jours je respire la scène des deux côtés de la coulisse

Tu écris

je peins

Comme hors d’âge

l’essentiel de nous demeure d’être…

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Niala-Loisobleu.

11 Mars 2023

Sociétaire de Secours en mère


Sociétaire de Secours en Mère

Seins lancés au largage des noires vagues scélérates, elle se jette de tout son

ventre-bateau à la ramasse du chenal porteur

Sculpturale comme une Vénus de Nicki de Saint- Phalle, elle replante ma vie de fruits et de fleurs de son personnel « Jardin des Tarots »

Vois le retour des abeilles comme ça ruche

l’arche d’Avignon qui manquait fait un pont de tout son corps festivalier

sur mes tréteaux d’Amour Courtois…

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Niala-Loisobleu.

11 Mars 2023

Au rapprochement des cigognes


Au rapprochement des cigognes

De l’alignement de mon corps à la route de Moëze-Oléron, je me tourne à la marée montante de Marennes

Inspiré par des Claires huîtrières où le mûrissement s’achève pour mettre le talon du gras des laitances à la racine des dents

De son blanc et noir à long bec orangé, la cigogne ramène l’enfant en son lieu de vie au milieu de la réserve des oiseaux

Je sais que j’ai commencé de peindre depuis le canapé..:

Niala-Loisobleu.

11 Mars 2023

PAR LA VOIE DU COQ


le coq bleu
L’EPOQUE 2020/12  « LE COQ BLEU » Niala Acrylique s/toile 81×65

PAR LA VOIE DU COQ

Quelque chose nuit à l’allure

Et voudrait nous tirer par le calme du lit

Pour nous mettre dans un film d’aventures

Les sursauts d’une vie qui joue à cache-cache

Avec notre enthousiasme exigeant

J’ai remis au jardin Ma continuelle

Le coq bleu de nos balises

Sorti de mon chapeau l’oiseau jaune du printemps

Qui nous immunise contre les poumons insuffisants

À respirer d’un seul coup tout le ciel

Je redonnerai à l’enfant de notre déraison

Son droit naturel à s’établir ici l’hier

Dans l’aujourd’hui

À sa bouche l’hirondelle d’une chanson

Ombre et soleil un arbre à poèmes

En toute saison poussé

Sur notre orgueil insulaire

Barbara Auzou.

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La paille des chapeaux blondit les étendues grises du tant mis en jachère

il se doit que nos mains écrivent et peignent sans discontinuer

L’omnibus fait des arrêts en lieux inhabités

pour essorer son mouchoir

Ce matin de pré-printemps 2023 le wagon-postal embaume de ses cartes

un ciel réaccordé par le facteur de piano…

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Niala-Loisobleu.

11 Mars 2023