La vérité du drame est dans ce pur espace qui règne entre la stance heureuse et l'abîme qu'elle côtoie : cet inapaisement total, ou cette ambiguïté suprême. Saint-john Perse
Tu vas revenir par les menthes Par les luzernes les étés Dans l’esprit les fusées errantes Les cheveux d’astres les épées Tu vas revenir par les ambres Les bleus les saumons les chamois Les chevreuils les dessins des chambres Et les yeux de l’homme aux abois
Voltigeurs bicéphales Au jeu doux au tigre Tige volée prise De pâleur grondante Au seuil même de la douceur Bouche en urne Arc-boutée La peinture à la peine Couvrant la sciure des dieux au travail Deux par deux Dieux pour doigts persécutés Au piano à queue d’hydre Pour sa coiffure de beauté Régnant Assise à jamais De trouble en trouble Vers la pente fluviale Les doyens vidés à sec L’été durant Les jeux divins taris L’île riante grillée D’un pied plus haute Que l’ombre portée du mur Sur mer
Un matin débarrassé de la lanterne du trafic de spiritualité pernicieuse, le bordel épuré sur l’horizon d’un enfant voit l’innocence de la Femme se dénuder sans outrage à devoir payer
Madeleine n’a plus à monnayer, le masque tombe
Rouault le saint ouvre le blindage de l’abus du corps de femme au seul nom de sa foi profonde
La putain irradie de son propre soleil l’obscurantisme barbare du monde pervers
Cheveux longs pilosité foisonnante de beauté comme source pure au vent.
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