
VOLANT EN TAPIS
Opiniâtre envol pourtant réfléchi
A la place des maisons qu’ils pourchassent
en l’absence de fenêtres pour voir la paisibilité de la porte que l’on choisirait pour dégoter ce coin d’herbe où nous découvrir à la mode-marguerite
au-delà de l’apparence
l’arbre abattu à la hache missile brandit une balançoire sur son moignon
avec la rage de vaincre l’injuste force en présence
Tout comme j’accède au relief de ta poitrine en plein dans une platitude qui voudrait araser la liberté d’être en extrayant la toute petite enfance de sa croissance
Pareil que dans la retenue de ton langage tu enfiles un collant sur le cri qui arriverait aux autres, toi, chaste d’une sensualité toute personnelle, ramassée comme le chien sur le fusil tu t’envoles rejoindre l’inégal à bord du tapis sauvé de l’haleine à tisser.
Niala-Loisobleu – 2 Février 2022
Sur ma balançoire
je colore ma vie de peurs si merveilleuses
qu’il faudrait au seuil des rosées que l’espoir
ait au moins l’empan d’un regard d’anémone
ou l’amplitude ambitieuse d’un oiseau
pour que me cueille au passage et par la gauche
l’haleine du bonheur
exquis vaisseau
et je reste la fiancée
du capitaine
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Aux écumes d’étocs en planques l’oiseau repère le chenal
L’anémone au carillon sonne de son goupillon le 1/4 d’heure sénégalais qui bronze la paleur du fade
L’espoir en tire un bord
Alors risquant son coquard, il s’avance l’œil au bout de la lunette du Capitaine…
Alain
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