DES CAILLOUX DE MA POCHE 14


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DES CAILLOUX

DE

MA POCHE 14

Du jour de rappel

M’est venu le temps réel que tu berces d’une vérité qui m’appelle à continuer

La chambre est ouverte à la musique de l’anémone

Seul point noir qu’on garde au centre d’un bleu rare

Comme la trace qu’on a laissé en se roulant dans l’herbe

Au milieu du lit c’est le lavoir où tes mots viennent en brouette à la batte

Si la rue monte c’est parce les lavandières dégrafent le cheval à cru pour le mener à l’abreuvoir

Un compas que tes écuisses savent régler aux sphères

Au point que j’ai rêvé te demander de m’écrire à l’intérieur du cadre l’introduction au thème 2022

Tes mots dans ma peinture respirent l’humble visage de l’anémone

Notre point de repaire

Je men étais pas encore approché d’aussi près

Les cèdres me l’ont montré

Cette tempête aussi en enlevant ta voix comme rien qui soude plus à l’enfant qui vieillit sans que ça change l’éclairage de la musique de chambre

Le lapidaire qui érode le tant s’est arrêté d’agacer les oiseaux quand il a vu déboucher la clairière au dernier virage du fleuve

Utopie dira le philosophe et comment lui répondra mon saut en se remplissant.

Niala-Loisobleu – 21 Octobre 2021

D’ANEMONE


D’ANEMONE

Sérum qui pousse à vivre

Une branche se léve sur l’arbre que le vent couche

Du pied au genou et de la cuisse à la fourche se dédouble la pensée que je t’adresse

Comme un tournesol que mon pas suit je vais te chercher à l’école

A quatre heurs je te donnerai mon peint au chocolat.

Niala-Loisobleu

21 Ooctobre 2021

JE ME LEVE AUJOURD’HUI – GABRIELLE ALTHEN


JE ME LÈVE AUJOURD’HUI

GABRIELLE ALTHEN

Trois cyprès sont vigiles

Où le pardon fera la porte

Les plantes simples qui s’étreignent

Habitent

On ouvrira bientôt le cran de nos désirs

Ce paysage est admirable mais que lui ôte sa beauté ?

Parfois je me demande où l’on y bêche encore

Le terreau de la faute

D’introuvables pans de ciel baignent la terre

La mort aura juste un peu traversé le plancher

Pour offrir à chacun sa grappe de baies noires

J’entends toujours le bourdon de l’orgueil

Et je ne sais si je rattraperai mon nom

Mon pauvre nom de tête rebâtie sur le cœur

Le recours se prononce et la vigile insiste

Moi je me tiens où le roseau se penche

Attention donc le ciel commence ici

Les choses sont pourtant bien étroites sous l’aplomb

Je fixe avec effort le sol entre la vigne et la maison

Mais le ciel trop léger commence à s’en aller

Est-ce que l’histoire en a parlé ?

Il a déjà quitté nos pieds

Sans doute le pardon est-il comme le ciel

Route et couronne partout avec portes ouvertes

Qui donnent à manger leur fruit manquant et vert

La chose est à la fois absente et colossale —

Tu pleures, je pense, ô mon désir…

La sentinelle heureuse près du bord qui chavire

Ne touche rien

N’a rien à nous ôter

J’ai pris sur l’arbre une amicale baie

La route est brève je me suis levée.

Gabrielle Althen

COUP DE BÉLIER


COUP DE BÉLIER

Au revoir la Normandie

Oui mais en la dégageant d’Aurore la furieuse

Y croire et debout comme le bouquetin à Falaise

Les problèmes du sourd mis à jour, le rappel met tout sur le tapis

Ventre à nu

L’oiseau sur la canopée tend l’amarre à l’encre…

Niala-Loisobleu – 21 Octobre 2021

A LA VOLEE


Photo Niala

A LA VOLEE

L’enclos ouvert, sabbat des quatre-vents

Où sont les feuilles ?

Le plafond renversé posé sur les doriques tient chapelle

L’oiseau remonte le ciel que la pleine-lune a renversé en plein-chant

Niala-Loisobleu – 21 Octobre2021