
DES CAILLOUX
DE
MA POCHE 8
Le jour garde son haleine sous le drap
et l’oreiller accompagne le vestiaire du rêve jusqu’au miroir de la coiffeuse
Dans le brouillard qui s’élève le cheval dresse la tête au-dessus des façons cavalières
par l’échelle-meunière le garçon d’écurie monte à la meule chercher la paille fraîche
L’odeur du cuir se met en selle
dans l’oeil d’un bourrelier se forme la couture des grands attelages
où l’oiseau debout sur le brancard guette la chaleur du premier crottin.
Niala-Loisobleu – 17 Octobre 2021
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