La vérité du drame est dans ce pur espace qui règne entre la stance heureuse et l'abîme qu'elle côtoie : cet inapaisement total, ou cette ambiguïté suprême. Saint-john Perse
Le ruban est long, en mettre un bout de plus, ne peut que donner aux mots-peints cette existence qui n’attend rien de personne mais sait pouvoir compter sur elle
Alors faire l’amour en étant pas stérile ça tient compte des paramètres de base
Suis trop avisé de ce qu’il n’y a rien à attendre des rejetons qui vous ignorent pour avoir confiance dans la génération de ma main gauche
Donc puisque la prochaine aura lieu en FEVRIER 2022
je m’y colle plus qu’amoureux
L’époque s’étant tournée vers une triste restriction
lui offrir du petit-format devrait trouver une riposte au chinois
Voilà les deux jumeaux conçus
le problème d’édition rencontré en Bretagne étant résolu, on va se contenter d’un aperçu photographique groupé en attendant de faire comme à vent
ESSAI D’AUTO-ANALYSE POUR LA PAIX DU POÈMEPAR ALAIN MINOD
ESSAI D’AUTO-ANALYSE POUR LA PAIX DU POÈME PAR ALAIN MINOD
Reste toute ta guerre au réquisit de toi Elle éteint ta lumière et détruit tout ton toit Nerfs en escarmouche où se tue la sagesse Se mordent en ta bouche hurlements de tendresse
Or tu meurs mille fois épuisant ta pensée Quand toujours tu aboies au grand rire qui passe Et là se défenestre un désir où fait trace La beauté de l’être perdu : plongée glacée
Puis te bats contre toi te traites en vrai chien Sans collier et sans loi qu’il faudrait que tu dresses Bassesse où poète tu perds repère en bien Passent en ton être tous tes sens qui t’oppressent
C’est la mère éperdue qui fait entendre voix Pour fils qui s’est rendu à son enfer sans chaînes Et en rage espère trouver d’elle une voie En un collier de fer : désir masqué qu’il traîne
Mais comme ta guerre contre ton propre toi Et contre l’autre : enfer qui en tes liens aboie Centre en son essence ta maison « vraie prison » Aux collets de tes sens tu en perds ta raison
Si « libérer l’amour » est retrouver l’essence Du gamin de toujours dans l’éveil de ses sens Demeure peur de guerre en ta maison d’enfance Pays où mère en nerfs exaspère souffrance
Pays où enfants ségrégués jouent vengeance Te lient à l’arbre et gais te jettent des pierres Pays où paysans sabrent seigneurs si fiers Pays où ton père table sur loi en déhiscence
Enfant sans souvenirs d’école et sans amis Sauf dans le devenir de frères dans les fêtes L’on chantait « Stille Nacht » pour bercer les têtes Mère mise en quatre nous prenait pleurs en semis
Plus tard : père pour loi te donnait bien le fouet A chaque fois où ta voix se sentait flouée De n’entendre réponse de notre mère en cris Pour savoir si sa santé lui avait tout pris
Injustice flagrante as connue en collège Où présence prégnante : un fier dominicain Te donnait fessées et caresses qui l’allègent D’un désir bien caché et tout à fait mesquin
Et là tenu pour fou tout enfant qu’il était Père et autorités du collège en question : Tu avais regard flou pour ce si fier cité On te faisait siège pour mauvaise intention
Des psychiatres et tests formulaient bien la chose L’enfant était bien bête et frisait la folie Mais tous les comptes faits c’était inventer cause A la visite de fait : myope étais et sali
Plus tard dans ton âge mère tu interroges Espérant avis sage – elle point ne déroge Tu ne fus pas en rage et mal t’en en a bien pris Fou ? Cause : lunettes – c’est ce que t’as appris La famille l’atteste : point de gènes de myopes Âge où l’enfant se teste en voyant ne radote
Tous travaux harassants furent ta découverte Vu larmes avec sang « Les Illuminations » En ta treizième année dite sans attention Mais est-ce suranné de se penser poète
Pendant ce temps d’enfance avoir écrit poèmes Fut ton grand train d’errance : éveil jeté au vent Des déménagements – si cela te fit peine C’est qu’en bel amant tu t’étais fait savant
Et en soixante neuf : le surréalisme Avec jeunes tout neufs et simples travailleurs Rencontrés en usine où tu appris rythme heurts Avec matière qui lime les corps dans la machine
Et la philosophie vint avec l’engagement Tu le sus : celui qui vainc est celui qui ment Tant que le neuf ne naît en surface des choses Mais ce qui est inné ne remplace pas la cause
Depuis quatre-vingt-neuf toute la poésie Et les jours passants neufs : amour de l’oiseau bleu Philosophie somnole ? Éveil d’aile en saisie : Elle teste idées folles du moindre des bigleux
Ton père en hôpital bien avant de mourir N’a pas été banal et sans plus discourir A envoyé une dame au devant de son fils « Vous avez grande âme » puis lui vient sur la piste
Il conforte poète et plus tard gai ajoute Pianiste en sa fête : n’oublie musique en route Depuis : tant de combats : paix liberté justice Fruits de tous les ébats dans l’oppression en lice
Vraie Solitude tranche en Misère où l’on flanche Aux souvenirs qui scient – mais toute poésie Contre le mal se penche contre ses avalanches Qui provoquent folies – tient partage saisi.
JE NE DIRAI PLUS – GILLES VIGNEAULT / JULOS BEAUCARNE
je ne dirai plus Je vous aime Je ne dirai plus Pour toujours Je l’ai tant dit aux alentours Je l’ai dit à l’Amour lui-même
Je ne dirai plus Je vous aime
je dirai que la mer est haute Je dirai que le temps est doux Je dirai que le temps nous ôte Ce que l’espace aimait de nous Je vous donnerai des nouvelles De pays où je n’irai pas Et ferai pousser sous vos pas Des fleurs qui porteront des ailes
Je ne dirai plus Je vous aime Je ne dirai plus Pour toujours Je l’ai tant dit aux alentours Je l’ai dit à l’Amour lui-même Je ne dirai plus Je vous aime
Je dirai que le vent qui tombe Nous a demandé à coucher Je dirai comme la colombe A de la peine à se nicher Je réparerai des mots rares Qui serviront à nous nommer Et serviront à nous aimer Et qui luiront comme des phares
Je ne dirai plus Je vous aime Je ne dirai plus Pour toujours Je l’ai tant dit aux alentours Je l’ai dit à l’Amour lui-même Je ne dirai plus Je vous aime
Laisserai parole à l’automne À son cuivre, à ses oiseaux d’or L’hiver venu, si je fredonne Ne mettrai point mes mots dehors On reconnaîtra des romances Que j’écrivais en mil neuf cent Les mots s’en allaient vieillissant Que la musique recommence
Nous n’avons pas reçu d’informations au sujet d’un choc frontal, au contraire la température des couleurs est restée optimale
Les arbres occupés à semer leurs feuilles l’ont même fait en frissonnant
Je me souviens des marques laissées sur le trottoir, tout autour de la fontaine, elles hennissaient d’une crinière à l’égal de l’aqueux. Ce matin un brouillard résiduel ne devrait pas résister au lâcher d’eau du caniveau
Les Frères Ripolin ont échafaudé la façade de chaque côté des grandes fenêtres où l’oiseau niche. La boule de cristal de la rampe de l’escalier principal en tira d’heureuses conclusions. Si l’oiseau peint l’ambiance que tu dégages de sous ta jupe-courte est longue d’espérance. Il n’y a de soleil qu’à l’orée du poil de pinceau. Aujourd’hui ce n’est plus à prouver, nous en avons la certitude
A présent que le rendez-vous du 3° rappel est pris pour le 21, le masque accepte le partage de prévention. Seule la grippe a manifesté son impatience, je lui ai mis ma belle écharpe ramenée de Crozon autour du cou. Elle a fini par accepter d’attendre le mois de Novembre pour me piquer l’anniversaire
Je voudrais que tu saches que les petits que je fais sont bien ressemblants à que tu m’amènes à grandir dans mon ressenti naturel. Je regarde l’état des lieux du monde actuel avec les retouches qui m’importent d’apporter. Avec application pas dans un cadre électoral
La bataille du raille est d’un grotesque qui hélas n’apportera rien de positif dans l’opposition des genres
Au point que le dernier compagnon en a eu marre et a jeté les gants sans que ça change quoi que ce soit. Au contraire les mômes partent de plus en plus en bouillon de moules…
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