AUTOMNE B.Z.H.


Le sel en pied-à-terre

Tête au soleil en Octobre je vois la Bretagne au bleu de ses ardoises tourner ses chemins autour de ses maisons assises au cœur des pins. Touffes dhortensias du ton queue-de-vache allant vers l’assaut des fougères

Le ciel bleu sans épaves

Un sentiment qui rejoint une pureté comme l’enfance en trouve dans le son de poupée où le vers des billes

Lavage du masque devant l’ex-voto qui tient le souffle d’un péri-en-merc au tremblant dès cierges pendant qu’au pied de l’abside les vagues vont et viennent

Ce métaphysique qui transforme le banal sans recours à la frime du quotidien

Ces lourdeurs qui mènent aux fatigues diverses où l’on finit par s’égarer

Ici la poésie tient tête à l’agression du camping-car , mais pour combien de temps ?

Niala-Loisobleu – 8 Octobre 2021

LITHO


La pierre s’est prêtée avec cette tendresse propre à la gravure. Sous le puits de lumiere la presse en tirera l’image de synthèse

Internet en fugue lui se refusant à en donner le plus petit extrait l’article en restera privé

Tête dure ou chauvinisme local ?

Peu importe les photos que le coeur prend restent indélébiles aux caprices du temps

Du sacré d’ici bon d’yeux le plein de sel est au grenier…

Niala-Loisobleu – 8 Octobre 2021

LIGNE DE DÉPART


Trancher de mobilité la branche pourr que la seve circule

L’oiseau voit d’autres couleurs un moyen de dire

A la recherche du temps perdu l’accent qui comble

Niala-Loisobleu – 8 Octobre 2021