LE COU DU PARAPLUIE


LE COU DU PARAPLUIE

Je remonte, marre du temps de merde en haut des grincements de l’apporte des outils mis en cabane, la brouette rigole comme une galipette et la bêche plante-là tout simplement la question sans réponse. Au fil à coudre le cahier à anneaux à grands carreaux donne sur la mer, en large baie

Naviguer sur tes pôles à la saignée du cou

C’est pas l’Amérique et son rêve prétendu

juste une relation vraie entre la réalité et le désir de courir avec le chien dans la partie montante du monde

La dernière me laisse tout allumé

PAPILLON

C’est curieux

Depuis deux jours que nous sommes en vue des terres

aucun oiseau n’est venu à notre rencontre ou se mettre

dans notre sillage
Par contre
Aujourd’hui
A l’aube

Comme nous pénétrions dans la baie de
Rio
Un papillon grand comme la main est venu virevolter

tout autour du paquebot
D était noir et jaune avec de grandes stries d’un bleu

déteint

Blaise Cendrars

Aux rides de ton âge je me suis mis à courir comme cheval sauvage d’un bout à l’autre de la steppe de ton dos.

Nala-Loisobleu – 28 Décembre 2020

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