ECHOS


ECHOS

A mains prises l’herbe céleste essorée sève le mammifère taurin

entends les trompettes debout sur les gradins

elles poussent la porte du grand alambic du bouilleur de fleurs

un fou-volant qui défie le bûcher en manifestant son enfance sur le banc d’une vieillesse insolente

Par le nombril de Gaïa les percussions tendent leur peau-peinte pendant qu’on lance à l’eau la profondeur de tes mots poétiques

Champagne

voici les bulles de nos cellules heureuses de toucher la paille

Nous vivrons sans masques

seulement nus

dans l’écho-total d’un absolu jardiné sans séparation organique.

Niala-Loisobleu – 27 Décembre 2020

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