
VOIX DE L’ÂME
Le frisson de la pierre transperce de cette tessiture qui ne marche que dressée de toute sa flèche
et sans autre poussée que l’onde irréversible qui lui court l’intestin
Par la fenêtre des narines en double-façade les poumons tournés manche-à-air sur le pont suivent l’oiseau parti au-devant pour éclairer le manque de souffle
Comment se peut-il que l’on donne le sentiment d’avoir pris le chemin tordu dans un ciel aussi vaste ?
C’est sur lui que l’oreille se tend pour lancer l’ancre, pas sur le fond glissant d’un sable sans roche
L’épreuve du manque vide la vapeur jusqu’à l’impossible recours de la voile privée de ressort
L’oeuf est plein
Tout tavelé de soleil
On ne peut rien en séparer
Ecoute la voix de l’arbre transmettre la vie par l’organe du vent.
Niala-Loisobleu – 17 Décembre 2020
Nice post
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