SANS ME TROMPER DE PIEDS


SANS ME TROMPER DE PIEDS

L’aube bleue à l’approche, pose son doigt rose

cet envol porte les derniers motifs d’être sans les contradictions officielles

J’ai les deux pieds dans l’atelier à la bonne pointure

sans pas hésitants au tapis qui le décollent du persistant

Le vert émerge des ocres, assurant la bonne marche du travail automnal. Les maisons tendent l’échine à l’abri des ragoûts pernicieux. Le personnage pesant d’une situation qui fait trois pas en avant et dix en arrière n’est pas dedans, il est resté collé aux pubs racoleuses

Ce qui n’est que le détail du travail en cours marche vers sa signature. Une peinture pour tenir la route sans se poser de questions. En fait la réponse étant toute dans le préambule, comme l’argile grise qui devient rouge et jaune après avoir été passée au feu.

Niala-Loisobleu – 10 Décembre 2020