NOUS
J’ai changé d’appui et de chemin
pour une hirondelle pressentie multiple
qui mesurait le jour sur un autre bord
cherchant le flux égal à ce qui fuit
débarrassée enfin du tablier d’usage.
Et je suis remonté nu dans l’image.
Je me souviens de tout et ma main
dessine la courbe lente de mon fleuve d’or.
Du paradoxe de connaître la rondeur infinie
qui creuse pourtant l’inconnu encore.
J’ai allumé la lampe sur le sein de l’heure fébrile
brisé la faïence rompu le pain façonné l’argile
de nos existences qui prenaient les contours très fins de l’éternité
suspendues à des globes lourds et graciles.
Il dort derrière la barrière protectrice de nos cils
des années de soleils tendus vers des jardins transfigurés
qui se balancent dans la lumière de leurs tiges mêlées.
Barbara Auzou

NOUS
2018 – NIALA
Acrylique s/toile 81×65
Collection de l’Artiste
Parfois l’étonnement a être sur cette terre disparaît sous la clarté d’une double lueur…
Bon jour spécial mon Alain…
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Aux mercis qui sans chaînes déploient leur zèle, je te BON JOUR sans perdre haleine, relié à Toi en souffle continu ma Barbara à bord de NOUS…
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La langue des oiseaux pend dans le magnifique atelier de la flamme, reliée…
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Défiant le tapir leur langue fourmille de positions sans changer d’état d’esprit…
Merci ma Barbara.
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Leur langue muette a eu raison de ma panique
Je me niche dans leurs plumes ce soir et parle leur langage…
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Le nichoir soutient les gorges même par grand froid…
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Et ça bretelle plus que ça ne bredouille…
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Ma foi une java au bal qu’on connait ça évite la bretelle…
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Merci poesialuciodata.
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Merci Delphine, je t’embrasse.
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Au long la mer se jette dans l’ô séant…sans que le vague soulève.de contradiction…
Merci je t’embrasse Juliie
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Merci MaJo…
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Merci yann.
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Merci Guillemette.
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