REMONTEES DE RUES 1
Au passage d’une croisée (de chemin) ouverte malgré la nuit enveloppante un air attachant me prit comme un panorama vous garde à perte de mémoire pour vous rendre la vue morceau par morceau
Quand la fenêtre , comme celle-ci, vous envoie son déroulé d’allégories sympathiques, on voit tour à tour passer l’orgue de Barbarie, le noir aux doigts que les marrons-chaud font rire, l’odeur du cornet de frites, l’avaleur de sabres au milieu du chanteur de rue mis en choeur, cç tourne manège de chevaux de bois, je suis à cru avec la baguette en plein dans l’anneau, ouah j’ai l’aqueux du mickey. Monte en l’air, je suis le énième pieds-nickelés, je monte et descends genre grande-roue luna-park – à huîtres tant c’est de plus en plus claire et salé – le Guignol, les Tuileries, Maillol et ses avant-goûts de Botero, ke laisse la Jeanne à ses moutons et continue par Rivoli pour passer Monet me faire un yoga sur le grandes nymphes d’un lotus aux yeux tournés vers les poils de ma barbe qui l’inspire.
Du trou sous la croisée, à ras le trottoir je me laisse envahir chaud au soupirail du fournil, le peint chaud me dit que Paris s’éveille émoi aussi, il est cinq heures, je rentre chez moij
PS- Je dois cette inspiration vagabonde qui aura des suites, à Claudio. C’est en l’écoutant ce matin qu’elle m’est venue. Merci cas ma rade, d’avoir mis un mouillage pour mon bateau…
Niala-Loisobleu – 19 Novembre 2018
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