Vas sereine au Centre de mon peint
Ce dossier où les reins calés font rocking-chair voient le bout d’une plaine juste après le premier rang d’orties, la chaleur en fait friser la poussière qu’un vent tient soulevée
Des chevaux emplumés naissent de l’évolution
Je rêve, de mains au ciné de mon quartier, la flibuste martelant le pont de sa jambe de bois
Où sont passés mes caniveaux, il reste assez d’élan pour ricocher
Ton nu dressé de tout son flanc penche de ses briques de terre-franche en pisé aux terrasses du pâturage
Ton dos tire le son des clochettes ovines
Mon dieu comme tes seins me portent au sentier en corniche où le surplomb tient à demain
Tes mots pris par la musique déplissent l’accordéon de l’étui sans que la mendiante s’en effarouche
Ceux à qui nous ne devons que la peine de les connaître je les ai émasculé pour qu’ils ne puissent plus reproduire
Vas sereine au Centre de mon peint la garce qui nous assiège perce sa différence autrement qu’en âge…
Niala-Loisobleu – 23/11/85

L’étendue d’un dos à mesurer le ciel plus grand
le poids des pierres et des pensées
retombé sur le cirrus des seins familiers
tu te perds dans l’intervalle tiède et rassurant
qui cache à peine la clef de tes printemps
d’une aube à l’autre balancée doucement…
Je sais comme tu n’aimes pas les exclamations …
Alors sans m’exclamer et gravement: Comme ton texte est beau, mon Alain..
J’aimeAimé par 1 personne
Tu me sais fort bien. Je prends du grave le tracé qui traverse allègrement ton empan en promesse.
Merci ma Barbara.
J’aimeAimé par 1 personne
Nue et désemparée
au jour qui la traverse
d’affronts, de tensions,
de fureurs et d’accalmies,
à la forge et à la cendre,
la gravité pâle en sa robe
d’interrogations et d’envies
redonne confuse l’attention claire au geste
et la connaissance de ce qui s’ingénie
à rompre, à briser, ou à renaître au tison.
Elle qui s’était clouée le cœur
à la combe et au versant le plus escarpé
de la tourmente du tout- ou- rien et du conflit
accepte à l’aurore de se laisser bousculer, tendre,
et tous les rires dedans qui restaient à secouer
se répandent féconds et en pluie
au crépuscule de la fleur.
Barbara Auzou.
J’aimeAimé par 1 personne
Le silence où tu trempes ta plume nivelle les cahots du chemin par le sens araire qui chante les semailles !
On a mal de vivre une injustice aux multiples visages
Pourtant on en puise qu’énergie
Se dépassant soi par l’autre…
T’ai-je dit que ton écriture me préserve de l’attaque de la laideur ma Barbara ?
J’aimeAimé par 1 personne
C’est parce qu’elle se tait et se faisant, DIT…
Placée sous le double signe étonnant de l’opiniâtreté du taureau et de la douceur de l’oiseau elle s’équilibre toute seule, forte de cette dualité là qui est devenue symétrie dans la cohabitation …
Foin des mercis, au cœur de ma prairie je t’embrasse…
J’aimeAimé par 1 personne
Le foin meule et parfume les mouvements de vie…
J’aimeAimé par 1 personne
Il y a des roues éternelles dans les champs…
J’aimeJ’aime