
DANS LA CLARTE
Au départ le froid aurait pu mettre de mauvais glaçons dans le jaune. Il faut dire que celui-là se boit chaud. Quand j’ai vu la file bien avant le rond-point la racine carrée m’a réjoui. Je n’ai pas trouvé le temps long, des rêves de gosse me sont tenus compagnie, comme ces bras qui remontent à te plaquer deux seins lourds pour que tu respires mieux. Puis un moteur coupé de voiture ça assainit mieux qu’un cumul de taxes sur le carburant pour soi-disant guérir la planète. Pendant que, tu te baladais dans mes yeux sans donner l’impression que le froid pouvait gêner ta nudité. Vu ton âge mon Enfant j’ai pensé augmenter mes caresses comme une présence de chaude doudoune, ça marche m’as -tu répondu de ce sourire que les gosses ne peuvent déguiser. J’ai chaud quand t’es là. A un con test à taire qui braillait laissez-moi passer j’ai haussé les épaules. Maintenant c’est l’heure de vérité, le Roi et son Premier Ministre, jouent tout sur la réaction de l’égoïsme général où l’égo va souffrir de manque d’approvisionnement. Alors à ce moment là tes yeux m’ont agrandi la perspective, j’ai plus vu le monde de laideur. Ta peau lisse avait mis l’ordre en moi sans représailles. Sans hasard, une dame au tronc jaune, m’a dit avancez..
Niala-Loisobleu – 19/11/18
Ah comme voilà un jour plein d’espoir et lumineux…
Quel beau texte..
Je te souris bleu et t’embrasse jaune mon Alain.
et te choisirai un poème…
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Un trou dans le morose des jours sans. On peut s’échapper du carcan royal. J’ai beau ma Barbara, je t’embrasse et t’echarpe de mes bras. Ne prends pas froid.
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Quand nos os eurent louché terre.
Croulant à travers nos visages
Mon amour, rien ne fut fini.
Un amour frais vint dans un cri
Nous ranimer et nous reprendre.
Et si la chaleur s’était tue,
La chose qui continuait,
Opposée à la vie mourante,
À l’infini s’élaborait.
Ce que nous avions vu flotter
Bord à bord avec la douleur
Était là comme dans un nid,
Et ses deux yeux nous unissaient
Dans un naissant consentement.
La mort n’avait pas grandi
Malgré des laines ruisselantes,
Et le bonheur pas commencé
À l’écoute de nos présences;
L’herbe était nue et piétinée.
Pleinement, René Char.
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Je René toujours à le lire, ton choix en augmente le ressenti ma Barbara. Il y a dans la poésie bien plus pour garder en vie que dans une hyper-pharmacie. Le feu du rasoir n’irrite pas le ferme, son fil est un franchissement plus initiatique que coupant. Devant ce soir de don total le parfum d’herbe est si haut que la menthe s’en approche. J’aime à trembler ma Barbara.
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